Dans les constructions nouvelles et les assainissements globaux, les prescriptions énergétiques du standard Minergie sont rigoureusement respectées. Pour les bâtiments exécutés selon le standard Minergie-P, Minergie-A et Minergie-Eco, les besoins en chaleur et en électricité sont réduits au minimum. Ils satisfont ainsi aux normes les plus élevées, en particulier au niveau de l’empreinte énergétique.

Les installations fossiles de production de chaleur sont résolument remplacées par des systèmes écologiques et pauvres en CO₂ ; par exemple via la chaleur à distance, l’utilisation des rejets de chaleur, la biomasse (p.ex. pellets, copeaux de bois), la transformation de pompes à chaleur et les substituts énergétiques (p.ex. passage du gaz naturel au biogaz).

Les bâtiments du DDPS sont contrôlés en permanence au niveau de la consommation d’énergie et optimisés en continu. Pour ce faire, un projet a été lancé en 2010 pour mettre en évidence les mesures. Des mesures ont déjà été mises en œuvre avec succès pour accroître l’efficacité énergétique et réduire les émissions de CO₂.

La production à base d’énergies renouvelables et son stockage sont encore développés. L’extension des installations photovoltaïques, en particulier, offre un fort potentiel du fait des grandes surfaces de toiture présentes dans le vaste portefeuille immobilier du DDPS. Jusqu’en 2030, l’électricité solaire sera développée de quelque 400%, pour atteindre 25 gigawattheures, soit la consommation annuelle de 6250 ménages moyens (cf. Swisssolar 2020: Electricité solaire). L’utilisation d’autres centrales hydrauliques est encouragée et la construction d’éoliennes est à l’étude.

Les bâtiments administratifs seront à l’avenir équipés de stations de recharge qui assureront l’approvisionnement électrique des futures générations de véhicules (véhicules électriques). Pour l’alimentation des véhicules électriques, armasuisse Immobilier planifie actuellement un réseau de recharge correspondant aux divers besoins du DDPS. Sa mise en œuvre dans toute la Suisse sera testée dans le cadre d’un projet pilote jusqu’à fin 2021.